MonPsy : ouverture du dispositif de remboursement de séances de psychologues

par | 12 Avr 2022 | VEILLE QVCT | 0 commentaires

« Les analyses et propos présentés dans cet articles n’engagent que son auteur. »

VEILLE : SANTÉ – QUALITÉ DE VIE 

DOMAINE : HUMAIN 

MOTS CLÉS : SOUFFRANCE PSYCHIQUE – ACCOMPAGNEMENT – PSYCHOLOGUE – ASSURANCE MALADIE

DATE : 7 avril 2022

AUTEUR(S) : MINISTÈRE DE LA SANTÉ

 

RÉSUMÉ OU EXTRAIT DE L’ARTICLE :

Le dispositif MonPsy permet à toute personne (dès 3 ans) angoissée, déprimée ou en souffrance psychique, de bénéficier de séances d’accompagnement psychologique remboursées par l’Assurance maladie.

En fonction de votre état de santé et en accord avec vous, votre médecin peut vous proposer de suivre jusqu’à 8 séances d’accompagnement psychologique par année civile, avec un psychologue conventionné, partenaire du dispositif MonPsy.

Depuis le 5 avril 2022, le dispositif MonPsy permet aux personnes dès l’âge de 3 ans (enfants, adolescents et adultes) de bénéficier de séances d’accompagnement psychologique avec une prise en charge par l’Assurance maladie.

Si vous vous sentez angoissé, anxieux, déprimé, stressé, si vous avez du mal à dormir, si vous avez une consommation excessive de tabac, alcool ou cannabis ou bien encore si vous souffrez de troubles du comportement alimentaire, vous pouvez alors, après consultation d’un médecin, bénéficier du remboursement d’un accompagnement psychologique réalisé par un psychologue partenaire.

C’est votre médecin qui évalue si ce dispositif peut vous aider ou s’il est préférable de vous orienter vers des soins plus spécialisés.

Lors de la consultation avec votre médecin, il vous remet un courrier d’adressage à présenter au psychologue. Un accès direct au psychologue n’est pas possible pour être remboursé dans le cadre du dispositif MonPsy. Pour les mineurs, le médecin vérifie aussi le consentement des parents ou tuteurs.

Combien de séances sont prises en charge dans Monpsy ?

Dans le cadre du dispositif MonPsy, l’accompagnement psychologique comprend :

  • Une première séance qui est un entretien d’évaluation (40€ la séance)
  • Entre 1 à 7 séances de suivi psychologique (30€ par séance). Ce nombre est adapté à vos besoins par le psychologue.

Les séances peuvent être réalisées à distance, à l’exception de la 1ère séance.

Vous payez directement le psychologue après chaque séance ou à la fin de plusieurs séances (selon le choix du psychologue).

Comment, en pratique, être remboursé(e) par l’Assurance maladie ?

  1. Le psychologue complète et vous transmet la feuille de soins avec les soins payés.
  2. Afin d’être remboursé, vous transmettez à votre organisme d’assurance maladie, la feuille de soins accompagnée du courrier d’adressage de votre médecin.
  3. Vous êtes ensuite remboursé par votre organisme d’assurance maladie obligatoire (60% du tarif de la séance) et le cas échéant par votre complémentaire/mutuelle (40% du tarif de la séance).

À noter : Dans certaines situations, vous ne faites pas d’avance de frais. Pour plus d’information, rendez-vous sur monpsy.sante.gouv.fr/patients

Où trouver un psychologue partenaire du dispositif Monpsy ?

Vous pouvez trouver les coordonnées des psychologues partenaires du dispositif MonPsy dans l’annuaire monpsy.sante.gouv.fr/annuaire

 Les psychologues partenaires sont sélectionnés par un comité d’experts sur la base de critères de formation et d’expérience, afin d’attester de leur parcours consolidé en psychologie clinique. Seuls les psychologues sélectionnés et ayant signé une convention avec l’Assurance maladie peuvent participer au dispositif MonPsy.

L’annuaire est régulièrement actualisé en fonction de l’entrée dans le dispositif de nouveaux psychologues.

 Si vous le souhaitez, votre médecin peut vous aider dans le choix du psychologue.

 

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suivez-nous

Article récent

TÉLÉTRAVAIL : Rapport Bénéfice-Risque social et sanitaire

La période de pandémie du COVID19 a changé les habitudes pour des dizaines de millions de travailleurs à travers le monde, contraints alors soudainement de travailler à domicile.
Les modèles hybrides s’étants largement imposés, les premiers bilans révèlent que plus de 20 % de la population active qualifiée, notamment dans les pays riches, travaille à distance entre 3 et 5 jours par semaine aussi efficacement que sur site.
Évaluer le rapport bénéfice-risque de cette révolution à la fois économique et sociale devient important.
Si les avantages semblent l’emporter, que ce soit pour les salariés ou l’entreprise, notamment en matière de santé, il est intéressant d’identifier le modèle optimal.

USAGE EXCESSIF DES ECRANS : Les conséquences.

Même si les écrans permettent de garder le lien à travers le monde via notamment l’emploie des réseaux sociaux, l’utilisation en excès peut générer un éloignement physique : les personnes hyperconnectés ont tendance à se replier sur eux-mêmes, à ne plus entretenir de relations avec leurs proches et ainsi se couper du réel pour se réfugier dans le monde virtuel.

Les écrans deviennent fondamentaux dans leur vie au détriment de tout le reste.
La désocialisation devient le premier risque lié à un usage excessif des écrans contribuant à augmenter les risques dépressifs et compromettant à tout épanouissement social, scolaire ou professionnel.

PRODUCTIVITÉ et QUALITÉ DE VIE : si on travaillait 4 jours ?

Dans cette étude, 61 organisations et entreprises ont réduit pendant une période de 6 mois, 20% de nombre d’heures de travail sans pour autant diminuer le salaire sur l’ensemble de 2900 salariés.
Tous les secteurs d’activités sont représentés dans cette étude.
Pour mesurer les effets sur les individus, les chercheurs ont interrogé l’ensemble des employés tout au long de l’étude sur les effets d’une journée de temps libre supplémentaire par semaine.
Par auto-évaluation, la santé mentale et physique s’est améliorée en parallèle de la baisse significative des taux de stress et de fatigue.

L’EXERCICE PHYSIQUE : plus efficace que les médicaments pour gérer la santé mentale

Selon l’OMS (Organisme Mondial de la Santé) : « Les troubles mentaux sont moins souvent diagnostiqués et moins largement traités que les maladies physiques, chroniques ou infectieuses, pourtant ils concernent 1 personne sur 8 dans le monde (…) Les problèmes de santé mentale entraînent également environ 2.500 milliards d’euros de dépenses mondiales de santé et ces coûts sont en augmentation constante.»

IMMUNITE de l’enfant : Plus d’activité, moins d’infections

Cette étude observatoire réalisée entre 2018 à 2019 par une équipe de pédiatres de la Medical University of Warsaw, publiée dans la revue Pediatric Research, auprès de 104 enfants âgés de 4 à 7 ans met en avant la corrélation entre le niveau de pratique de l’activité physique et la prévalence des infections des voies respiratoires supérieures.

Afin de mesurer les données, un brassard podomètre était équipé 24h sur 24 pendant 40 jours sur les participants pour pouvoir recueillir avec le niveau d’activité physique et leur récupération par le sommeil.
En parallèle un questionnaire était rempli quotidiennement sur une période de 2 mois par les parents pour relever les symptômes respiratoires des enfants entre autres données.

STRESS AU TRAVAIL : Attention aux managers à faible estime de soi !

Cet article reprend une partie de l’ouvrage du Pr Simon L.Dolan, chercheur depuis 40ans sur le « bien-être au travail ».
L’objet de cet ouvrage étant de mesurer l’impact réel d’un management toxique en termes de stress au travail et quels en sont les signes, décrit comme toxiques, les dirigeants ayant une faible estime de soi. Ils seraient ainsi les managers les plus à même de transmettre le stress à leurs collaborateurs.

Nacéol est présent au Salon de l’innovation médicale MedInTechs Paris

Nacéol est présent au MEDINTECHS 2023 – L’innovation & l’humain au coeur de notre santé. Date : 13 & 14 mars 2023.

Constat alarmant sur la réduction de la capacité physique des adolescents 

La sédentarité et l’inactivité physique, accentuée par le temps passé devant les écrans, sont les grands responsables de la baisse des capacités physiques des adolescents et donc de leur capital santé. L’espérance de vie de cette population est directement impactée.
Ceci impactera également l’ensemble du système sanitaire avec la nécessité de prise en charge de nombreux patients atteints de maladies chroniques supplémentaires, avec des conséquences sociales et économiques majeures, entraînant notamment un déficit en moyens humains pour le monde du travail. Le sport et l’activité physique faisant partie de la prévention primaire des maladies chroniques et du vieillissement.

« Nos collégiens de 15 ans préparent leurs infarctus du myocarde à 30 ans », cite le Pr. CARRÉ.