La QVCT (qualité de vie et des conditions de travail) a pris la place de la QVT depuis l’ANI datant du 9 décembre 2020.
Un nombre croissant d’entreprises reconnaissent l’importance de garder leurs salariés. Elles ont instauré des politiques visant à améliorer le bien-être de leurs collaborateurs sur leur lieu de travail tout en se préoccupant de leurs conditions de travail.
Une modification profonde de paradigme
Avec la crise sanitaire du Covid-19, les modes de fonctionnement des entreprises ont radicalement changé avec l’apparition du travail hybride et du télétravail. Ils existaient bien avant cela, mais ils sont devenus des questions fondamentales dans les plans stratégiques des entreprises.
Les collaborateurs n’ont pas été épargnés par ces répercussions radicales, et actuellement, des milliers de salariés ne craignent plus de quitter leur emploi pour rechercher un meilleur équilibre entre travail et vie personnelle. C’est un véritable défi pour les entreprises de conserver leurs talents et d’attirer de nouveaux hauts profils. Vous pouvez regarder sur le réseau social professionnel LinkedIn pour constater le nombre croissant d’offres d’emploi chaque jour.
Autre fait notoire en 2021 : plus de 38 millions d’Américains ont quitté leurs entreprises pour ces motifs :
- Épuisement au travail ou burn-out ;
- Quête de plus de sens dans les missions demandées ;
- Aspiration personnelle à changer son rapport au travail.
Il n’y a pas de doute qu’il s’agit d’un autre continent et d’une mentalité différente. Pourtant, selon les chiffres les plus récents de la DARES, il y a une nette tendance qui se reflète avec une évolution des mentalités en France également !
Le nombre de personnes ayant démissionné d’un CDI a augmenté de 10,4 % en juin et de 19,4 % en juillet 2021 par rapport à la même période de l’année 2019.
Cela représente plus de 302.000 départs volontaires en l’espace de deux mois contre 263.000 en 2019.
Voici les observations de la DARES :
Le nombre de ruptures conventionnelles a nettement augmenté pendant le mois de juin 2021 et il est bien supérieur à celui d’avant la crise sanitaire.
Le nombre de ruptures anticipées de CDD de juin 2021 dépasse de 25,8 % le taux atteint deux ans plus tôt.
Actuellement, ce sont plus de 300.000 emplois vacants enregistrés selon les données de la Banque de France : « En 2019, six métiers sur dix étaient en forte tension de recrutement, contre un sur quatre seulement en 2015″, analyse le ministère du Travail. »
Selon une enquête de l’Institut Montaigne auprès des 18-24 ans : pour 42% d’entre eux, le premier critère de sélection pour un emploi est l’option dominante d’un travail choisi par passion :
« Les jeunes déclarent vouloir choisir plutôt un travail par passion que pour des raisons pécuniaires : pour 42 % d’entre eux, leur choix prioritaire se porte sur un domaine qui les anime. Les jeunes ne sont pas frileux et souhaitent choisir une carrière qui leur permettra de se réaliser personnellement. »
Pour 25 % d’entre eux, c’est le salaire qui est le principal déterminant.
Une nette tendance pour l’anticipation à construire…
Désormais, les entreprises devront être à l’écoute et faire preuve d’anticipation si elles veulent stopper cette tendance de la Grande Démission qui pourrait surgir massivement dans les entreprises en France.
En conséquence, elles devront s’atteler à établir une logique de mesures préventives pour ne pas se contenter d’une logique de mesures de réparation d’urgence ; et cela, tout en prenant soin d’atteindre un juste équilibre du bien-être au travail des salariés fondamentalement basé sur cette évidence.
Le taux de chômage en France est clairement à son plus bas niveau depuis une décennie, ce qui encourage les salariés à refuser un emploi pour en choisir un autre qui leur convient mieux.
« La baisse du chômage s’est poursuivie au quatrième trimestre 2021, s’établissant à 7,4 % de la population active en France (hors Mayotte), soit 0,6 point de moins qu’au trimestre précédent, selon les chiffres publiés par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 18 février. » Extrait de l’article suivant : cf. le monde.
Dans cette logique, il est essentiel pour les entreprises de mettre en place de véritables politiques de QVT afin d’atteindre ces lignes de conduite :
- Évaluer l’engagement de chacun ;
- Savoir déceler la motivation professionnelle ;
- Maintenir la bonne cohésion de l’équipe ;
- Se prémunir contre les risques professionnels (RPS) ;
- Œuvrer en faveur de la réduction des absences.
La QVCT est une authentique politique de performance partagée
Selon les entreprises, il s’agira d’instaurer ou de maintenir la démarche QVCT, elle est la garantie de créer un environnement sécurisé et flexible de façon pérenne.
La démarche QVTC englobe :
- Une amélioration des conditions de travail ;
- Un renforcement de l’attractivité de l’entreprise ;
- Une valorisation des salariés
Avec un impact direct sur un gain de productivité de 10 à 12 % !
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