L’isolement et les distanciations sociales, majorés après le contexte de pandémie, favorisant les risques psychosociaux entraineraient également une atteinte sur la santé et la qualité osseuse des individus.

Ce rapport, démontré par une équipe d’experts présenté lors de la réunion annuelle de l’Endocrine Society de Chicago de 2023, sous la tutelle du Dr Rebecca Mountain, du MaineHealth Institute for Research à Scarborough (Maine), avance que « l’isolement social est une forme puissante de stress psychosocial et constitue un problème de santé publique croissant. En plus des effets sur la santé, la santé mentale ou encore l’apparition de maladies chroniques qui sont connus, l’association avec la perte osseuse n’a jamais été présenté ou très rarement ».

Ces chercheurs ont rappelé lors de cette réunion, que des études récentes ont démontré que les facteurs de stress psychosociaux et les troubles de santé mentale associés, sont des facteurs de risque majeurs d’ostéoporose, de perte de densité osseuse et de fracture, plus particulièrement chez les personnes âgées.

 

Pour rappel, afin de réduire la perte de densité osseuse, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique par jour en privilégiant des exercices de renforcement musculaire, d’assouplissement et d’équilibre.

L’étude, réalisée sur des groupes de souris pendant 4 semaines révèle deux éléments majeurs :

  • Une réduction significative de la qualité des os associée à la réduction de la densité minérale osseuse dues à l’isolement social est observée.
  • Cette observation est « étonnamment » constatée chez les mâles, mais pas chez les souris femelles, qui semblent compenser grâce à différents mécanismes.

Cette même équipe de recherche prévoit de prolonger cette étude et de valider ces résultats chez l’Homme afin de décrypter et de comprendre les mécanismes et la corrélation entre l’isolement social et la perte osseuse.

Source : https://www.eurekalert.org/news-releases/991890