Incertitude et adaptation : 

Le contexte actuel des entreprises et institutions est en perpétuel évolution. Les salariés n’ont pas forcément le sentiment d’avoir une lisibilité de ces transformations. A cela s’ajoute la nécessité de comprendre et de s’adapter à un monde en perpétuel mouvement. L’individu se retranche et l’individualisme prend place. Penser alors ensemble devient complexe.

Les organisations et la fonction managériale doivent être à la hauteur de ces problématiques, permettre aux salariés de comprendre les enjeux de l’entreprise et de trouver avec eux les réponses qui en découlent. L’encadrement doit prendre en compte la complexité des relations humaines, les risques potentiels pour trouver une posture et des actions adaptées, qui favorise le travail ensemble.

Le sentiment d’insécurité et de protection favorise une anxiété latente voire persistante, qui est renforcée par une temporalité qui semble plus pressante, et une responsabilité chargée émotionnellement. Les interactions avec les clients, avec le territoire, avec certains collaborateurs et au sein même des équipes se complexifient alors qu’elles demandent plus d’efficacité, de performance.

Les émotions émergent naturellement. La capacité d’un individu à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne perd de sa dynamique. Les équilibres et les relations entre l’Humain, l’Organisation, le Management et les Espaces sont fragilisés.

Les pistes possibles :

Les règles, les normes, les process, les savoirs faire ne semblent plus suffisant à maintenir à eux seuls le ROI voulu. Les entreprises, les managers cherchent de nouvelles pistes. Certaines compétences humaines ou savoir être semblent a priori une réponse productrice de solutions. Ces compétences sont appelées les Compétences Psycho Sociales : Des compétences de vie « life skills » et des compétences comportementales « soft skills ».

En 1993, l’OMS en donne une définition. C’est la capacité d’une personne à faire face efficacement aux exigences et aux défis de la vie quotidienne. C’est la capacité d’une personne à maintenir un état de bien-être psychique et à le démontrer par un comportement adapté et positif lors d’interactions avec les autres, sa culture et son environnement.

L’OMS identifie 5 couples de compétences 

  • Savoir résoudre des problèmes / savoir prendre des décisions
  • Avoir une pensée créative / avoir une pensée critique
  • Savoir communiquer efficacement / être habile dans les relations interpersonnelles
  • Avoir conscience de soi / avoir de l’empathie
  • Savoir réguler ses émotions / savoir gérer son stress

Il s’agit d’un ensemble intriqué de 3 grandes catégories de compétences à savoir les capacités cognitives, émotionnelles et sociales (11 CPS : 6 sociales, 2 cognitives, 3 émotionnelles et environ 29 sous-CPS). Elles permettent de renforcer voire de développer le pouvoir d’agir (DPA), de maintenir un état de bien-être psychique, de favoriser un fonctionnement individuel optimal et de développer des interactions constructives.

Naceol et son protocole RAICE :

Naceol propose au travers de son protocole RAICE de diagnostiquer, évaluer et mesurer ces compétences sociales cognitives et émotionnelles. De fournir aux décideurs et acteurs un rapport préconisant des recommandations sur le développement du pouvoir d’agir (empowerment) afin de renforcer les ressources d’adaptation de l’individu et ses compétences personnelles. L’objectif est de permettre à toute entreprise au travers de son capital humain, à sauvegarder les performances individuelles, sociales et organisationnelles.

La santé, une nécessité pour développer l’attention à soi, à l’autre, au monde.